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Ville de Richmond

Nous avons récemment rencontré une représentante de la Ville de Richmond, qui a décroché le niveau Platine des Prix Champions du bien-être de 2017. Nous voulions découvrir les fondements de sa culture de bien-être au travail. Poursuivez votre lecture pour en apprendre plus sur son programme de bien-être au travail en constante évolution, du point de vue d’Alison Dennis, spécialiste en invalidité, santé et bien-être.

Quel a été l’effet positif le plus marquant de la promotion de la santé et du bien-être dans l’organisation?

Alison: Comme nous sommes une municipalité, nous rassemblons de nombreux groupes d’employés, qui travaillent souvent assez loin les uns des autres. L’un des avantages les plus gratifiants de nos efforts de promotion de la santé et du bien-être est le sentiment de cohésion accrue au sein de l’équipe, quand différents groupes d’employés se réunissent pour participer à des activités et des compétitions. C’est merveilleux de voir des employés créer des liens lors de défis amusants et de sorties à l’heure du dîner. Pour ma part, j’ai particulièrement aimé aider mes collègues à atteindre leurs objectifs personnels, que ce soit une perte de poids importante ou une meilleure connaissance de soi, et savoir que nos programmes ont contribué à la détection précoce de cancers, de maladies cardiaques et de diabète. Notre équipe de la haute direction est déterminée à favoriser la santé et le bien-être au travail, ce qui est également très encourageant.

Quels conseils donneriez-vous aux municipalités pour les convaincre de faire la promotion de la santé et du bien-être en milieu de travail?

Alison: Mon principal conseil est de consulter vos différents groupes d’employés lorsque vous mettez sur pied votre programme de bien-être; le programme s’adresse à eux, après tout. S’il ne correspond pas à leurs besoins, ils ne l’utiliseront pas. Assurez-vous donc de leur demander ce qu’ils veulent, puis de tenir compte de leurs commentaires. Je recommande aussi de former un comité du bien-être qui comprend des membres de tous les paliers de l’organisation, y compris de la haute direction. Je passe tous les membres du comité potentiels en entrevue, pour m’assurer qu’ils souhaitent réellement soutenir nos initiatives de bien-être.

Comment l’approche de l’organisation à la santé et au bien-être a-t-elle évolué?

Alison: Je travaille pour la municipalité depuis 18 ans et je m’intéresse au dossier de la santé et du bien-être à l’interne depuis près de 16 ans, donc j’ai été témoin de bien des changements à cet égard. Au début, le programme portait uniquement sur l’activité physique, mais il a graduellement évolué pour tenir compte de la nutrition et d’autres habitudes de vie saines. Notre programme a pris beaucoup d’ampleur, et il touche maintenant tous les aspects du bien-être, en plus d’influencer la culture organisationnelle. Notre philosophie est maintenant de travailler fort et de s’amuser tout autant.

En tant qu’organisation municipale, quelles difficultés avez-vous rencontrées dans votre parcours de promotion de la santé et du bien-être au travail?

Alison: Comme toutes les organisations publiques, notre budget est limité, donc nous comptons énormément sur les partenariats dans la communauté. Nous avons appris à collaborer avec des organisations dont le mandat est d’appuyer des programmes comme le nôtre. En tant que municipalité, la diversité et l’étalement géographique de nos équipes sont aussi un défi. Nous avons des employés de bureau, des pompiers et des travailleurs en plein air, donc nous devons nous assurer que notre programme est adapté à leurs besoins et à leurs horaires. J’ai passé beaucoup de temps à parler de vive voix à des représentants de chacun de ces services pour veiller à répondre à leurs besoins. Chaque groupe a maintenant son propre comité du bien-être qui cultive le bien-être dans son secteur!

Dans votre candidature pour les Prix Champions du bien-être, vous mentionnez que plus de 60 % de vos employés ont pris part à une ou plusieurs initiatives organisées dans le cadre de votre programme de bien-être. Comment les motivez-vous à participer?

Alison: Les interactions en personne sont la clé! Nos initiatives enregistrent d’excellents taux de participation, car nous tissons des liens avec les employés, nous les écoutons et nous sommes là pour eux. Je m’assure d’être présente à toutes les activités axées sur le bien-être et de poser des questions aux participants, pour avoir leur avis.

Quelle est votre initiative de promotion du bien-être au travail préférée mise en œuvre à la Ville?

Alison: La Ville de Richmond a été impliquée dans les Jeux olympiques d’hiver de Vancouver en 2010, donc nous avons décidé d’organiser notre propre programme d’échauffement préolympique! Plus de 500 employés ont participé à une étape ou une autre du programme de six semaines, y compris notre directeur municipal et notre directrice générale des affaires municipales. En fait, la directrice générale et moi nous sommes même affrontées durant la compétition d’aviron! Les employés intéressés ont formé des équipes de 8 à 10 membres et ont participé à des disciplines olympiques inventées, comme les chariots de feu et le biathlon les yeux bandés. Nous avions même une torche de jardin comme flambeau olympique, et des cérémonies d’ouverture et de clôture comportant des défilés des équipes et un concours de cris d’équipe.

Je suis aussi très fière de notre programme d’accompagnement. J’ai pu aider mes collègues qui étaient sur le point de s’absenter du travail pour des raisons de stress à rester en poste et à se fixer des objectifs pour atteindre un meilleur équilibre dans leur vie professionnelle!

Dans la candidature de la Ville de Richmond aux Prix Champions du bien-être, vous mentionnez que vous avez participé à des projets pilotes de plusieurs organismes et groupes de recherche. Comment avez-vous trouvé ces projets et quels sont leurs avantages pour vous?

Alison: C’est très simple! Il suffit d’appeler des organisations et de commencer à poser des questions. Si une organisation ne peut pas vous aider, elle pourra souvent vous orienter vers une autre avenue. Nous entretenons aussi une bonne relation avec l’université locale, l’Université de la Colombie-Britannique, donc lorsque certains de ses chercheurs réalisent des études en milieu de travail, ils savent qu’ils peuvent compter sur nous pour participer. Nous fonctionnons en symbiose!

La Ville de Richmond a la santé de son personnel à cœur. Elle bâtit une culture de bien-être en lançant des initiatives enrichissantes et en éliminant les obstacles qui empêchent ses employés de vivre sainement. Merci à l’équipe de la ville de nous avoir fait part de son approche à la santé en milieu de travail!